dimanche 27 mars 2011

Souffle d'air !

Les ombres diffusent
Dans leur absurdité
Les senteurs dérangées
Que propagent  les muses

Sauront nous, à travers,
Lames et persiennes,
Recueillir un peu d’air
Que la vie nous amène ?

Ou devront nous,
Contre la fatalité
Se heurter à ce vous
Qui ne veut que nous tuer ?

Non, la pierre est volage
Et le souffle, doux !
Brandir haut et fort l’image
Que nous pouvons enfin, tout !

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@brig't@


samedi 12 mars 2011

Echappée !

Midi vingt heures, il dort,
Ce n’est pas la mort,
C’est pire encore !
L’horreur en est le sort !
S’épargner l’éternité,
Courir à l’échappée.
 
@brig't@
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vendredi 11 mars 2011

Faim !

Arracher le voile,
Des deux mains
Déchirer la toile
Laisser passer demain
Et, le regarder triompher
Des ombres passées,
Ramasser les cailloux,
Les jeter au loin,
Se mettre debout
Crier sa faim !

*
@brig't@


mercredi 9 mars 2011

Laideur !

Tout n’est plus que vices
Artifices
Dans une banalité
Sans aucune clarté.
Le masque est tombé,
Depuis longtemps empoussiéré.
Le masque est à terre,
Reste  la face amère !
De cette hideuse image,
Plus jamais de  partage !

*
@brig't@
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lundi 7 mars 2011

Goutelettes !

Les mots en  pensée,
S’égarent
Et se parent
De cette sensualité,
Gouttelettes de vie
Sur une peau sablée qui,
Jusqu’au centre du monde
Descendent en douce ronde.
Pas de barrières,
Pas de frontières !
Elles inondent  de leur volupté
Un corps embrasé ….
*
@brig't@


samedi 5 mars 2011

Eclaircie !



Le ciel éclabousse
De pensées coquines,
La peau douce
D’une âme libertine.
Le regard brillant,
D’un rayon filtrant
L’épais mirage
Qu’obscurcit sa page,
Elle balaie de la main
Les ombres aux noirs desseins !

@brig't@

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vendredi 4 mars 2011

Ondes cireuses !



Le souffle est incertain
Le sourire est demain.
Se creusent
En rides profondes
Les impalpables ondes
Cireuses
D’une vie inerte,
Aux couleurs blettes,
Au cœur absolu
D’un espace fondu !


@brig't@ 

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jeudi 3 mars 2011

Chemin !

Nul ne voit
Le chemin qui larmoie
La route est étrange,
Embourbée de fanges
Le coude se déploie,
On reste sans voie !
Rien ne nous le dit,
Trop à l’infini.
Le choix n’a plus de voix …
L’avenir le broie !



@brig't@